
dimanche 31 mars 2024
Publié le mardi 11 février 2020
La qualité de vie au travail est aujourd’hui un élément différenciant pour l’entreprise, un moyen de séduire de nouveaux talents et de renforcer sa productivité. Pour autant, quels sont les facteurs clefs de la qualité de vie au travail ? Quelles sont les dimensions retenues par l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) ?
L’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail ou ANACT est un organisme public fondé en 1973. L’ANACT est basée à Lyon et placée sous la tutelle du ministère du Travail.
Cette structure a fait l’inventaire des différents aspects psychologiques, sociologiques et organisationnels influant sur la qualité de vie au travail pour finalement les regrouper en 6 grandes orientations :
Si ces grandes orientations permettent de définir la qualité de vie au travail, cette notion reste tout de même un brin subjective. En effet, de nombreux facteurs influent sur le ressenti de chaque collaborateur. Ceux-ci peuvent être :
A environnement comparable, chaque travailleur n’est donc pas affecté de la même manière que son collègue. Pourtant, les différentes contraintes relatives au temps, la quantité et la complexité des tâches ou encore leurs conditions de réalisation font indubitablement partie des facteurs dégradant la qualité de vie au travail.
C’est ainsi le cas d’un employé à qui l’on donne un trop grand nombre de tâches à faire ou dont la définition est ambiguë. Les abus d’autorité, les pressions diverses, le non-respect de valeurs éthiques, la sensation d’isolement ou encore le travail en horaires décalés sont autant de facteurs à même de provoquer un mal-être et une démotivation.
Renforcer la sensation de bien-être sur le lieu de travail passe par une multitude de petites choses. Le simple fait de valoriser le travail de tel ou tel salarié dans le journal interne de l’entreprise ou encore d’alléger la pression sur chaque collaborateur en proposant des objectifs réalisables est gratifiant et stimulant. Le collaborateur ne vient donc plus seulement au travail parce qu’il doit régler ses factures. Il s’y sent utile, a la sensation d’appartenir à un groupe et y prend une certaine forme de plaisir.
Ce bien-être a de nombreux effets bénéfiques, notamment sur la baisse de l’absentéisme et sur l’augmentation de la productivité de chaque individu. De même, les conflits sont moins nombreux. Bref, la QVT, c’est un contrat gagnant-gagnant pour l’entreprise et son personnel.
crédit photo : Intervoice TM